La certification de pièces automobiles repose sur des plans de qualification, séries de tests complexes normés pouvant s’étaler sur plusieurs mois. Faute de temps ou de moyens techniques en interne, l’équipementier Mahle confie au Cetim la réalisation de près de 50 % de ces tests combinés qui simulent les conditions réelles de la pièce dans le véhicule (vibrations, chocs, température, pression, brouillard salin, gaz polluants…). « Sa prestation d’analyse et de caractérisation des matériaux couvre la gestion des essais, la logistique et la recherche de prestataires externes si nécessaire », explique Vincent Metzger, responsable validation au bureau d’études Mahle à Rouffach.
Un partenaire qui n’hésite pas à s’investir
Avec les véhicules 100 % électriques sont apparus de nouveaux défis technologiques : augmentation des puissances de chauffe, nouveaux systèmes de refroidissement… « Le Cetim s’adapte à l’évolution constante de nos besoins et aux exigences croissantes des constructeurs, poursuit Vincent Metzger. Au-delà des essais, il investit en matériel, en concevant des bancs d’essais sur mesure, et en ressources humaines. » L’interlocuteur unique qui coordonne les multiples projets en cours peut prioriser les tâches en fonction des moyens disponibles et de l’urgence des tests à réaliser. « Avec sa bonne connaissance de nos produits, le Cetim est en mesure de faire des analyses complémentaires en cas de défaillance », ajoute Vincent Metzger.
La relation de confiance construite en une dizaine d’années entre les deux partenaires est renforcée par la proximité géographique qui fait gagner du temps lors de la livraison des pièces ou en permettant à Mahle d’être présent pour la mise en place des tests. La prochaine formation des équipes de Mahle aux essais de vibration pour qu’elles puissent mieux comprendre et interpréter les données, de façon à renforcer leur argumentation auprès des constructeurs, en est un autre exemple.
