Une étude réalisée à la demande de la FIM sur les substances poly et perfluoroalkylées explore leurs usages en mécanique et leurs substituts possibles. Elle est disponible en français et en anglais.
Mousses anti-feu, traitement et revêtement des métaux, lubrifiants, roulements, membranes et pièces plastiques ou caoutchouc, joints et isolations.... De très nombreuses applications industrielles tirent parti des principales propriétés (stable à haute température, hydrophobe, lipophobe) des substances perfluoroalkylées (PFAS).
Mais du fait de la grande stabilité de leurs liaisons carbone-fluor, ces 4700 substances ne se dégradent pas après leur utilisation ou leur rejet et sont susceptibles de se transformer dans l’air, dans l’eau et dans les sols avant d’être absorbées par les organismes vivants. Cette toxicité pour l’environnement et l’humain conduit la Commission européenne en 2020 à restreindre leur utilisation.
Le grand nombre de substances appartenant au groupe des PFAS, la diversité de leurs applications industrielles et l’absence d’obligation de traçabilité pour la plupart d’entre elles, compliquent leur identification dans les entreprises mécaniciennes. C’est la raison pour laquelle la fédération des industries mécaniques (FIM) a confié au Cetim de mener une étude sur le sujet, dont les résultats sont regroupés dans l’ouvrage « Etudes des PFAS en mécanique » (9Q432), édité en français et en anglais.
L’étude se présente comme un guide pour aider les industriels mécaniciens à identifier les utilisations qu’ils font des PFAS, à connaître les solutions de substitution disponibles et ainsi à mieux anticiper les restrictions à venir sur ces substances mal connues. Elle s’accompagne d’une base de données (substances considérées comme PFAS, secteurs d'utilisation, applications, statut réglementaire) pouvant être croisées via un tableau dynamique.
L’ouvrage « Etude des PFAS en mécanique » (9Q432) est disponible en téléchargement sur notre site (accès réservé aux entreprises ressortissantes) sur notre site, rubrique Mécathèque.