Un véhicule électrique dont la structure de carrosserie ferait office de bloc-batterie ? Ceci n’a rien d’une utopie. Tesla y travaille pour réduire le nombre de pièces et la masse totale, et donc, améliorer l’efficacité et l’autonomie de ses véhicules électriques. Un concept rendu possible par les composites structuraux de puissance, une technologie émergente présentée dans une note de veille consacrée aux batteries structurelles.
À l’origine de ce développement, la découverte de chercheurs suédois de l’Université de technologie Chalmers : les composites en fibre de carbone peuvent servir à créer des batteries structurelles qui stockent de l’énergie (24 Wh/kg) tout en constituant un support structurel. « Énergie sans masse », l’énergie structurale ouvre ainsi des perspectives prometteuses notamment dans les transports, l’électronique portable et même la robotique. De nombreux projets sont en cours dans le monde, tels Sorcerer, consortium international réunissant les principaux groupes de recherche sur les composites structuraux de puissance, ou Solifly, financé par l’UE et dédié aux applications aéronautiques. Si de nombreux obstacles restent à surmonter pour que la technologie des batteries structurelles soit mature, des applications comme sources d’énergie auxiliaires sont d’ores et déjà envisagées pour les automobiles et les avions.
La note de veille « Les batteries structurelles : définition et applications » est disponible sur notre site (accès réservé aux entreprises ressortissantes », rubrique « Mécathèque ».