L'hydrogène semble aujourd'hui être la meilleure solution alternative pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables. Notre dossier de veille fait un bilan des principales informations à retenir du World Hydrogen Congress.
Bleu ou vert, je fais l’objet de bien des attentes à travers le monde ; l’Agence internationale de l’énergie table sur une multiplication par sept de ma production et de mon utilisation d’ici à 2070 ; Je suis… l’hydrogène ! Le World Hydrogen Congress qui s’est tenu en ligne en septembre 2020 s’est fait l’écho des grands enjeux liés à ce qui apparait aujourd’hui comme la meilleure solution alternative pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables. Projets, stratégie et investissements européens, procédés de production, retours d’industriels, futures applications et harmonisation du cadre réglementaire… Un dossier de veille synthétise les informations majeures partagées à cette occasion. On y apprend notamment que si l’Europe ambitionne de mettre en service 40 GW d’hydrogène vert (par électrolyse) d’ici 2030 et 40 GW supplémentaires dans les pays voisins, elle n’a pas les capacités nécessaires pour convertir en hydrogène décarboné la moitié de sa consommation de pétrole et de gaz (environ 8 000 TWh). C’est pourquoi, dans un avenir immédiat, un mix entre un hydrogène bleu (issu du reformage de gaz naturel avec stockage de CO2 et un hydrogène vert (obtenu par électrolyse à partir d’énergies renouvelables) devrait être la norme.
Le dossier de veille « Hydrogène : Informations à retenir du World Hydrogen Congress » est accessible sur notre site (accès réservé aux cotisants), rubrique « Mécathèque ».