Comment intégrer la fabrication additive, pour quels types de pièces, comment être sûr de la tenue dans le temps, comment faire pour ne pas se tromper et ne pas perdre son investissement… à l’écoute de ces besoins, le Cetim poursuit son accompagnement et appuie l’intégration de cette technologie de l'industrie du futur dans le contexte propre aux entreprises.

Second volet de la réponse aux besoins en matière de déploiement de la fabrication additive, l’accompagnement individualisé sur toute la chaîne de valeur est désormais possible. Après l’offre de prestations dédiée à la caractérisation, le Cetim, ses centres associés, dont le Cetim-Certec, et le Cetim maroc proposent un appui à l’intégration pour sécuriser son parcours de décision et d’investissement.

Démarche globale

Adapté aux besoins spécifiques - qu’ils s’agissent d’une PME, ETI ou d’un donneur d’ordres - ou aux secteurs (médical, aéronautique, défense, énergie, etc.), cet accompagnement s’appuie sur trois piliers. Ainsi, sont mis en œuvre, les ingénierie technologique, projet et financière afin de garantir le succès de l’intégration du nouveau procédé.L’ingénierie technologique repose sur la mise à disposition de l’expertise et des moyens technologiques nécessaires à la réussite du projet.

Deuxième pilier, l’ingénierie projet propose un suivi complet depuis l’étude de faisabilité jusqu’à l’industrialisation de la solution : opportunité, preuve de concept, industrialisation, suivi de production sont ainsi visés.

Enfin, l’ingénierie financière permet de disposer d’un accompagnement au travers de dispositifs d’aides régionaux, sur les plateformes partagées, ou pour une initiative individuelle (CIR). Avantage de cet accompagnement, il est à la carte, selon le niveau de maturité. Il peut s’opérer de l’étude de faisabilité technico-économique, jusqu’à l’accompagnement à la certification en passant par le choix du couple matériau-procédé, l’ingénierie de conception et les outils logiciels, les preuves de concept, les post-traitements et les contrôles, qualifications et caractérisation. Pour cela, une véritable stratégie d’intégration de la fabrication additive dans ses savoir-faire est nécessaire. Définition du business model, assistance à la maîtrise d’ouvrage, approche HSE, intégration dans l’atelier, montée en compétences sont mises en œuvre.

Au cœur des grandes initiatives

Tout cela est in fine rendu possible par une présence au cœur des grandes initiatives de développement de la fabrication additive et la volonté de longue date du Cetim et de ses partenaires de déployer la technologie… : une implication du Cetim pour l’Additive Factory Hub (AFH) à Saclay pour la création d’un outil de R&D mondialement reconnu, sa participation à l’initiative nationale créée au sein de l’Alliance Industrie du Futur, dont il est membre, le pilotage du collectif d’instituts Carnot pour la filière du Manufacturing, l’action menée dans les instances européennes de la normalisation, le montage de programmes d’accompagnement des PME dans les régions avec notamment des unités pilotes à dispositifs partagés, les moyens de production mis à disposition pour des applications diverses et les capacités de caractérisation métallurgique d’exception.

Démonstration par l’exemple

De nombreux projets ont déjà pris forme. A commencer par l’accompagnement de la société Tornier - aujourd’hui Wright - dans le cadre de la conception et la qualification d’un implant orthopédique. Le site de Montbonnot est d’ailleurs le seul certifié ISO 13485 pour la production par un procédé de fabrication additive dans le groupe Wright. Aéronautique, outillage, énergie, bien d’équipement, textile, en plus du médical, les exemples d’intégration démontrent la réalité de cette opportunité.