Le Congrès Fatigue Design 2015 se tient à Senlis les 18 et 19 novembre 2015. Au programme figurent notamment : les matériaux composites, la simulation numérique, l’approche fiabiliste et la fabrication additive. Une centaine d’interventions sont prévues dont celles d’acteurs du monde de la fatigue aux USA, pays partenaire de cette 6e édition.
Biennale reconnue et événement dans le monde de la conception vis-à-vis de la fatigue, le congrès international Fatigue Design attend plus de 300 personnes à Senlis les 18 et 19 novembre 2015.
« Pour cette 6e édition, une centaine d’interventions assurées pour moitié par des universitaires et l’autre par des industriels sont prévues », indique Fabien Lefebvre, du Cetim.
Pour la première fois, le comité d’organisation a décidé de dédier la conférence à la communauté scientifique d’un Pays. Cette année, les États-Unis sont à l’honneur, en raison de travaux récents de recherche dans le domaine de la fatigue et de la mécanique de la rupture.
Outre les thèmes récurrents de la conception en fatigue, cette année, la fatigue des matériaux composites prend de l’importance. Objectifs : mieux comprendre les mécanismes d’endommagement et proposer de nouvelles démarches de conception. Une attention particulière est également donnée à la fabrication additive, qui « donnera probablement naissance en 2017 à une session dédiée à ce sujet », confie Mansour Afzali, du Cetim.
Le bilan 2013-2015
Le congrès 2015 est aussi l’occasion de revenir sur les travaux menés depuis la dernière édition de 2013. Le groupe de travail lancé à cette époque sur les méthodes et techniques de modélisation en fatigue par éléments finis des assemblages soudés, compte aujourd’hui 17 partenaires industriels réunis dans trois commissions professionnelles : Machines Agriciles, Manutention-Levage-Stockage et Travaux Publics.
« Nous avons recensé les techniques modernes de représentation numérique d’un cordon de soudure continue. Cette étude nous a permis de retenir des modèles d’idéalisation, ainsi que les bases d’essais autorisant le recalage entre calculs et essais », détaille Patrice Klein, correspondant industriel de ce groupe de travail et responsable du calcul de structures chez Kuhn.
A l’origine d’un des modèles d’idéalisation des soudures, Lohr Industrie est membre de la commission fatigue du comité de coordination des recherches en soudage et de l’International Institute of Welding (IIW). Pour Didier Turlier, responsable du service Calculs chez Lohr Industrie, « l’avancée majeure est la prise en compte des travaux et des recommandations de dimensionnement de l’IIW, qui a publié en 2014 un fascicule dédié à l’analyse de la fissuration en racine des cordons de soudure ».
Bien des avancées doivent découler de l’application de ces nouveaux modèles.
Retrouvez plus d’informations sur le congrès sur : http://www.fatiguedesign.org/