Pour pallier la pénurie de main-d'oeuvre et économiser la ressource en eau, Osiris a développé Oscar, un robot autonome innovant pour l’irrigation des cultures industrielles, comme les pommes de terre ou les haricots. « Oscar limite non seulement le temps de travail, mais réduit la consommation d'eau de 30 % et d’énergie de 20 % », explique Rodolphe Cockenpot, co-fondateur et directeur général d’Osiris Agriculture. Pour ce type d’engin autonome, la sécurité est cruciale. Pour s’assurer que le robot respecte les réglementations européennes garantissant aux utilisateurs une sécurité optimale et une innocuité électromagnétique vis-à-vis des équipements environnants, la jeune pousse s’est adressée au Cetim.
En bonus une montée en compétences
Forts de leur maîtrise de la directive Machines, de la norme de Compatibilité électromagnétique (CEM) et de la directive européenne Radio Equipment Directive (RED), les spécialistes du Centre sont intervenus sur plusieurs aspects techniques et réglementaires, touchant des domaines variés : mécanique, électronique, hydraulique, programmation… « L’analyse des risques a permis de définir avec discernement les domaines d’intervention, de façon à ne pas dénaturer l’esprit de la machine, poursuit Rodolphe Cockenpot. Après chaque diagnostic, le Cetim a identifié le problème et nous a proposé une solution corrective adaptée. »
En complément d’une présence régulière sur le terrain et d’échanges techniques approfondis, le Cetim a contribué à la montée en compétences d’Osiris, lui permettant ainsi de gérer les enjeux de sécurisation de manière autonome à l’avenir. Grâce à un accompagnement progressif, la jeune pousse est aujourd’hui sur le point de commercialiser un robot fonctionnant en mode opéré en toute sécurité. « Une fois les conformités CEM et RED finalisées dans la deuxième phase du projet, nous pourrons proposer le premier robot européen 100% autonome intégrant, en plus de l’arrosage intelligent, des fonctions d’épandage, de fertilisation ou de protection des cultures contre les nuisibles », conclut Rodolphe Cockenpot.
