Créé le : 12/12/2014
TECHNOLOGIES HYBRIDES POUR ENGIN DE TP
Bien qu’initiée par l’industrie automobile, la motorisation hybride va bon train pour les engins de travaux publics. Le principe reste le même, à savoir récupérer de l’énergie cinétique perdue, la stocker puis la restituer. Mais il y a une différence de taille avec l’automobile. Les constructeurs d’engins sont en quête de puissance électrique délivrée rapidement pour soulager le moteur diesel. Ainsi, l’hybridation se passe autrement pour les engins de chantier et les supercondensateurs y sont utilisés abondamment, quitte à perdre en capacité de stockage. Pour un engin de chantier, l’énergie à récupérer peut être celle du freinage (chargeuse pelleteuse par exemple), d’une rotation interrompue (tourelle) voire de la gravitation. A l’instar de la pelle hybride Komatsu HB 215 LC, qui peut disposer à tout moment d’une puissance électrique de 60 chevaux, les engins hybrides sollicitent beaucoup moins leur moteur diesel lors d’efforts, d’où de moindres nuisances sonores dans la cabine avec un gain de sécurité notable pour les chantiers. Les riverains sont aussi moins dérangés par le bruit, d’où un argument décisif lors d’appels d’offres. Enfin, grâce à la puissance disponible, les engins hybrides sont aussi plus maniables.
Cela dit, des constructeurs d’engins comme Caterpillar se dirigent vers des technologies hybrides hydro-électriques, en se basant sur le fait que stocker l’énergie sous forme d’huile sous pression est plus simple que de stocker de l’électricité. Il y a aussi le fait que d’avoir des câbles à 400 volts induit de réels dangers lors des maintenances ou en cas de panne, quand on doit ouvrir le capot.