Créé le : 15/11/2011 - Mis à jour le : 16/12/2011
Les revêtements PVD, PACVD ont atteint le stade industriel dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, des pièces mécaniques de grande série sont revêtues : axes de piston, poussoirs, culbuteurs, segments, composants des systèmes d’injection.
La percée des dépôts dans l’automobile a été favorisée, d’une part par la mise en place de la réglementation européenne sur les valeurs limites de rejet de CO2 fixées à 120g/km et d’autre part par la forte augmentation ces dernières années des prix des carburants.
Les dépôts, en améliorant le comportement en frottement et en réduisant l’usure, sont une solution à ces deux demandes. En effet, dans une voiture, 10% de l’énergie est perdue en frottement, on comprend donc l’intérêt de réduire le coefficient de frottement en utilisant des dépôts.
Dans ce domaine, les principaux axes de recherche sont les suivants :
- Dépôts à bas coefficient de frottement pour les segments avec antagoniste cylindre en alliage d’aluminium ;
- Dépôt du type dlc sur alliage d’aluminium pour le revêtement de la jupe du piston, comportement en frottement à haute température (jusqu’à 400°c) du couple dlc/alliage d’aluminium ;
- Interaction dépôt/lubrifiant, dépôt/carburant afin d’obtenir une réduction supplémentaire du coefficient de frottement et de l’usure ;
- Augmentation de la pression de contact grâce à l’utilisation d’acier à haute ténacité. Ces aciers peuvent être utilisés revêtus ou non, mais leur prix est élevé ;
- Pour les roulements, dépôts autolubrifiants ou revêtements CrN, Cr2N pour améliorer la tenue à la corrosion. Soulignons qu’un nouveau procédé Assisté par Faisceaux d’Ions (IBAD) permet d’obtenir une épaisseur uniforme sur la surface des billes.