Note de veille aéronautique - Entretiens de Toulouse: Maintenance

Créé le : 17/05/2019

Lorsqu’un appareil subit une opération de maintenance, cela a un double coût pour la compagnie aérienne, celui de l’opération et celui lié au fait qu’il est immobilisé au sol. Quand on sait que le coût d’un AOG (Aircraft On Ground) est estimé à 10 000 $ par heure, on comprend que les compagnies cherchent à en réduire l’impact au maximum par :

  • une anticipation des pannes et une réduction du nombre d’opérations de maintenance, basées non plus sur un nombre de cycles mais sur l’état réel du moteur (maintenance prédictive),
  • une diminution du coût et des temps de maintenance grâce à la télémaintenance.

Si le potentiel de ces services pour optimiser les opérations de maintenance semble réel, se pose néanmoins la question du recours à certaines briques technologiques (deep learning, intelligence artificielle, cybersécurité, IoT, blockchains…) qui doivent encore faire la preuve de leur fiabilité dans le contexte aéronautique pour recevoir l’aval des autorités certificatrices et être exploitées pleinement.

La lame de fond du digital est inévitable, mais elle doit s’appuyer sur le monde physique et non s’en affranchir.