Créé le : 18/05/2017
La propulsion électrique ou hydride électrique en aéronautique est une réalité tangible mais elle reste cantonée dans le domaine de l'aviation légère et sportive, c’est à dire à des aéronefs à faible rayon d'action et faible charge utile du fait des limitations des technologies actuellement disponibles. Une application au transport régional de passagers semble envisageable à un horizon 2030 pour transporter quelques dizaines de personnes. D'ici à 2050, il est même crédible de se projeter sur un avion électrique d'une centaine de places volant sur 1 000 kilomètres mais cela passe par deux axes :
Le premier consiste à développer de nouvelles technologies et à augmenter les performances des systèmes électriques. Pour ce faire, il est essentiel de s'appuyer sur les domaines autres que l'aéronautique, tels que l'automobile et l'industrie, qui tirent ces développements.
Le deuxième axe repose sur l'évolution des concepts au niveau de la plateforme d'avion elle-même. De nouvelles solutions d'intégration des moteurs, de nouvelles architectures systèmes ainsi que de nouvelles façons d'opérer l'avion seront nécessaires pour tirer parti des degrés de liberté offerts par les architectures de propulsion électrique ou hybride électrique.
Le défi de l'aviation hybride électrique ne pourra donc être relevé que par des équipes multi disciplinaires (électriciens, mécaniciens,