Créé le : 21/02/2019
- La réglementation limite encore la commercialisation des voitures autonomes, mais les investissements réalisés, les expérimentations qui se multiplient et la volonté affichée par les pouvoirs publics ne laissent aucun doute sur leur avènement prochain.
- Dans les années à venir, les véhicules autonomes vont modifier les normes sociales et commerciales existantes. Ils vont non seulement permettre de nouveaux modèles commerciaux autour de la « Mobility as a Service» (MaaS) » mais la cybersécurité va devenir un enjeu majeur du secteur lorsque les véhicules se connecteront et interagiront entre eux, avec les infrastructures ou encore avec un certain nombre de systèmes tiers en ligne.
- La voiture autonome nécessite donc l’acquisition de nombreuses compétences nouvelles ouvrant ainsi la voie à de nouveaux acteurs et conduisant à un profond bouleversement de la filière automobile traditionnelle.
- Alors que les fournisseurs de logiciels, de composants intégrés, de capteurs, de contenu vont voir leur importance décuplée, les acteurs du numérique et de l’intelligence artificielle revendiquent une place de choix dans le secteur.
- Les acteurs du secteur multiplient donc les rachats et les partenariats stratégiques afin de peser dans un secteur en recomposition avec deux stratégies différentes : tandis que les constructeurs traditionnels visent une automatisation progressive, les acteurs du numérique se concentrent directement sur les véhicules autonomes de niveau 4 et 5.
- Si les leaders actuels s’appellent Google/Waymo et General Motors, les industriels français ont pourtant leur carte à jouer. Ils disposent d’un grand atout, un écosystème d'équipementiers extrêmement impliqués dans l'intelligence artificielle.