Note de veille – Revêtements hydrophobes

Créé le : 02/02/2016

Le lotus est source d’inspiration: sa morphologie et celle d’autres végétaux sont étudiées pour reproduire leur surface hydrophobe. L’effet lotus est dû à une rugosité micro/nano qui apporte des capacités auto-nettoyantes. L’épiderme forme des papilles de quelques microns sur lesquelles repose une structure nanométrique rugueuse présentant une couche de cire hydrophobe, ce qui réduit drastiquement les points de contact avec l’eau. L’architecture recherchée semble faire consensus, mais les procédés d’obtention sont variés : spraying, électrodéposition, laser, plasma.
Solutions présentées : alumine + fonctions acides carboxyliques ; nickel-cobalt à structure similaire à une fleur ; polymère + billes de silice + lubrifiant solide ; couches poreuses de cuivre ; sol-gel TiO2-fluoro-methylhydro-silicone ; polyuréthane avec ajout de graphène ; nanodépôts par plasma atmosphérique, traitement corona ou photopolymérisation ; texturation par gravure ou par laser.