Créé le : 11/03/2019
L'usinage haute performance et les composants de machines et d’automobiles sont demandeurs de systèmes combinés (tribologique + sensoriel par exemple). Cela passe par des méthodes de mesure et de calcul minimisant les essais. Outre les PVD, les revêtements à base de carbone présentent un grand potentiel. Les processus peuvent être complexes pour des couches architecturées sur mesure.
Il y a un fort intérêt pour les revêtements résistants à l’oxydation pour l’aéronautique et le spatial (Cr-Si-B, Mo-Si-B, Zr-Si-B), en particulier par pulvérisation magnétron et PED (Pulsed Electrospark Deposition). Les revêtements PVD-arc en oxinitrure et nanostructurés ont progressé pour l’usinage de matériaux difficiles (Inconel 718, TiAl6V4, FeV12) en aéronautique.
Le revêtement galvanique de pièces après fabrication additive est en constante augmentation. Des mesures spéciales doivent être prises pour les pièces à porosité élevée. Des pièces très poreuses peuvent même ne pas être capables de recevoir une couche continue du tout. La surface réelle peut être plusieurs fois plus grande que la surface géométrique et la densité de courant à appliquer doit donc être adaptée.
La texturation fonctionnelle progresse à grands pas. Des surfaces glaciophobes bio-inspirées (aile de cigale, plante carnivore à structure SLIPS) sont près d’être industrialisées pour échangeurs frigorifiques, ainsi que des surfaces DLIP repoussant l’eau et la saleté d’ailes d’avions.