Créé le : 24/01/2018
Le concept de captage du CO2 est connu depuis des décennies, les premiers projets ayant vu le jour dans les années 80 aux États-Unis. Depuis, le paysage de cette filière s’est profondément métamorphosé. Seuls quelques-uns des projets de grande envergure lancés depuis se sont pérennisés et la commercialisation de procédés à grande échelle semble encore loin, mais l’impulsion politique donnée lors de la conférence de Paris sur le climat en 2016, et l’objectif d’une limitation à 2°C de réchauffement a fait dire à l’Agence Internationale de l’Energie qu’il serait souhaitable de réduire les émissions de CO2 de 90 Gt à horizon 2050 par non émission ou stockage. Ces dernières années, de nouveaux acteurs ont émergé, proposant des technologies disruptives, et redonnant un second de souffle à cette filière.
D’un point de vue technique, les procédés de capture (parfois appelé captage) du CO2 (CSC, CCS pour Carbon Capture and geological Storage ou CC pour Carbon Capture en anglais) consistent à piéger les molécules de CO2 avant, pendant ou après l’étape de combustion afin d’éviter sa libération dans l’atmosphère.
Ainsi, le captage-stockage du CO2 pourrait être une solution de transition acceptable et donc à ne pas négliger pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, en attendant l’avènement de moyens de production exempts de toute émission de CO2.