Créé le : 03/08/2009
Fiche conseil élaborée par le groupe de travail "organisation des données technique chez les
forgerons"
Les SGDT ont pour principal objectif de fédérer l'ensemble des données qui sont issues de toutes
les applications métiers qui décrivent les produits de l'entreprise.Véritable coffre-fort de
l'entreprise, le Système de Gestion de Données Techniques capitalise le savoir-faire de
l'entreprise. Ils ont pour mission de capitaliser et organiser le savoir-faire de l'entreprise en
fournissant la bonne information au bon moment à la bonne personne.
Un S.G.D.T est une application informatique permettant le contrôle de l'ensemble des données
techniques générées par les acteurs de l'Entreprise.
Un S.G.D.T suppose :
· une fonction de stockage sécurisé de l'information le coffre fort ou Vault,
· une structure de données,
· des processus de diffusion et de validation des données techniques (Workflow).
Le coffre fort
Le coffre fort ou Vault est un lieu sûr de stockage des données. Chaque utilisateur est doté de
droits d'accès aux données. Les utilisateurs ne travaillent pas sur l'original des données mais sur
des copies. Si un utilisateur travaille en modification sur une donnée, les autres utilisateurs qui
souhaiteraient y accéder en seront informés.
Toutes les données techniques gérées par le S.G.D.T font l'objet d'une référence dans le coffre
fort. Les données techniques qui sont concernées par le coffre fort doivent faire l'objet d'une
description rigoureuse.
La structure de données
La structure de données permet d'organiser l'ensemble des données décrivant tous les produits de
l'Entreprise. Elle consiste à définir la liste des objets techniques et des relations possibles
sous forme d'un modèle. Les S.G.D.T sont dotés en standard d'une structure de données avec les
objets techniques minimum : article, document, utilisateur.
En fonction des besoins de l'Entreprise, le modèle est enrichi avec par exemple : les concepts de
projet, de matière, de fournisseurs, de processus,
Chaque objet technique correspond à une "case"
dans la base de données où seront rangées les informations de l'Entreprise. Article : pièce
élémentaire ou complexe étudiée dans l'Entreprise. La réflexion sur la structure de données est
fondamentale. Elle conditionne toute l'utilisation du système : une structure trop compliquée
pourrait avoir un effet de rejet par les utilisateurs finaux.
Classes et objets techniques
On utilise la notion de classe et sous classe afin de faciliter le stockage et la recherche
d'objets techniques.
Dans l'exemple ci-dessus nous avons distingué 5 classes principales : les documents, matériaux,
machines, normes, clients. La classe document est décomposée en deux sous-classes : les dossiers et
la documentation. La classe documentation servira de coffre fort pour les objets techniques de type
"dossier" CLIENT, GAMME, CONTROLE, COMMANDE. Le dossier client pourra contenir des plans
d'ensemble, des plans pièces, des expressions de besoins et des cahiers des charges.
La définition de cette classification et la recherche des objets techniques à prendre en compte est
une phase très importante qui conditionne tout le fonctionnement du S.G.D.T.Cette classification
doit faire l'objet d'une formalisation très rigoureuse.
Caractérisation des objets techniques
Chaque objet technique est caractérisé par un identifiant, des attributs, des liens avec des
fichiers, des liens avec d'autres objets techniques, son état et des méthodes associées.
L'identifiant est unique et peut être géré par le S.G.D.T. Les attributs ont pour objectif de
caractériser l'objet technique. Cette caractérisation permettra par la suite de mieux exploiter les
données. On pourra par exemple rechercher des objets, les trier, les exporter en fonction de la
valeur de leurs attributs. Les attributs standards dépendent des natures d'objet technique. De
manière classique, on trouve la version, nom, description, les dates de créations, de
modifications, les personnes qui ont créé l'objet, ceux qui l'on modifié. Cette liste est adaptable
aux besoins de l'Entreprise. Ces attributs se retrouvent en général sur un masque qui décrit
l'objet technique. Des outils simples et conviviaux sont fournis pour concevoir les masques. Les
attributs peuvent être obligatoires, contenir des valeurs par défaut, s'appuyer sur des listes
prédéfinies, référencer d'autres objets techniques.
Dans le masque ci-dessous :
· Le champ ID est automatiquement généré par l'outil et incrémenté pour chaque pièce.
· Les champs date de création, créé par, modifié par mis à jour par le système.
· Le champ responsable contrôle, référence un autre objet technique : l'utilisateur.
Les liens
Les SGDT utilise la notion des liens entre objets techniques pour :
· Associer à un objet technique un fichier informatique
· Conserver des assemblages CAO avec la nomenclature associé
· Créer des dossiers techniques en associant plusieurs objets techniques
Et plus généralement pour mettre en relation des objets techniques entre eux.
Associer à un objet technique un fichier informatique
Un objet technique peut être lié à un fichier externe. Par exemple un objet technique "document"
peut être lié à un fichier contenant la représentation externe du document généré par l'application
Word. Ce type d'association implique la mise sous contrôle par le Vault du S.G.D.T du fichier Word
et l'enregistrement de l'adresse de stockage du fichier. Dans l'exemple ci-dessous l'objet
technique procédé de fabrication est défini par sa carte d'attribut et un fichier EXCEL.
Utilisation des liens par le logiciel de CAO pour décrire un assemblage
Un assemblage CAO sera conservé dans un SGDT comme un objet technique composé d'autres objets
techniques : les composants. Tous les composants CAO seront conservées dans le coffre fort en tant
qu'objet technique simples. Les liens permettront de constituer l'assemblages.
Ces liens sont crées automatiquement par le logiciel de CAO lors de l'enregistrement de l'assemblage
De la même façon le logiciel de CAO s'appuiera sur des liens entres les objets techniques plans,
fichier de commande numériques, maillage, note de calcul lors de l'enregistrement de ces différents
modèles. L'utilisateur pourra ainsi facilement retrouver le modèle CAO qui lui aura servi de base
pour le calcul, la mis en plan etc ..
Il existe de nombreuses possibilités de liens entre objets techniques. Les deux exemples
ci-dessous montrent l'intérêt d'utiliser cette fonctionnalité .
Les deux premiers exemple les liens nous permettent de connaître la composition d'un projet : quels
fournisseurs et utilisateur sont associés au projet.
Dans les autre exemple les liens nous fournissent des informations sur l'endroit ou est utilisé
l'objet techniques : dans quels projets sont intervenus les fournisseurs et utilisateur.
Liste des fournisseurs associés au
projet Liste des personnes
associées au projet
Liste des projets ou Daniel a été
impliqué
Liste des projets ou pour le client
L'état
Un objet technique est aussi caractérisé par ses "états". Lors de la personnalisation du S.G.D.T on
définit différents états qu'un objet technique peut prendre. Par exemple un document qualité pourra
passer de l'état en cours de création, à l'état en cours de validation, à l'état bon pour
consultation.
Différentes actions déclenchées par l'utilisateur feront passer l'objet techniques d'un un autre.
Le graphe du cycle de vie est déclaré lors de la personnalisation du système .
Les méthodes
A chaque objet technique on peut associer des "méthodes" qui vont exécuter des tâches. Par exemple
lors de la validation d'une fiche de contrôle on pourra automatiser l'envoi de cette fiche de
contrôle au responsable qualité de l'Entreprise. Chaque objet technique doit faire l'objet d'une
analyse détaillée et d'une formalisation rigoureuse.
La gestion du processus
Les processus de l'Entreprise sont décomposés en suites d'actions ordonnées (Workflow). Pour chaque
action sont identifiées les personnes responsables ou associées, les données nécessaires ou
produites et qui les approuvera. Le S.G.D.T enregistre la réalisation effective des processus et
contrôle en permanence qu'ils satisfont les règles préétablies.
Dans l'exemple ci-dessus un document technique issu du bureau d'étude doit être validé par le
service qualité, le service achat et le service matériaux avant d'être transmis au responsable du
projet. A tout moment on peut savoir ou en est le processus (qui en a pris connaissance, qui à
réalisé l'action demandée ..)
Les moyens de consultation.
L'intérêt d'un SGDT réside surtout dans les moyens de recherches d'informations techniques. Les
exemple ci-dessous donnent un petit aperçu des possibilités de recherche et d'exploitation des
données techniques.
Visualisation de l'ensemble des documents techniques associés à un projet avec leur états
Dans cette exemple le reponsable du projet à une vue instanée des documents réalisés et leur
sétats: en cours de définition, en cour sde validation, validés
Historique du processus du projet BIELLE RS2332
A tout moment le processus est visible par le reponsable du projet. Les différents intervenants
apparaissent dans le masque ci-dessous au fur et à mesure de leurs réponse.
Le SGDT propose des moyens de visualisation de listes spécifiques des objets techniques .
Liste des fournisseurs de matières
Pour en savoir plus
Dans le liste des sites INTERNET ci-dessus vous trouverez des informations techniques sur les
produits les plus courant.
http://www.ptc.com/products/windchill/index.htm.en
http://www.smarteam.com/homepage.asp
http://www.sdrc.com/support/metaphase/support.shtml
http://www.cocreate.com/cocreate/index.cfm
http://www.agilesoft.com/
http://www.matrix-one.com/
Le site http://www.goset.asso.fr/ucip/ développé par Le GOSET et le CETIM propose un chapitre
complet sur les SGDT