Créé le : 22/05/2015
Devant les anomalies pouvant se révéler plusieurs années après la date d’homologation et de la mise en service, les constructeurs restent très prudents et le matériau le plus employé reste le titane pour lequel nous avons plus de 50 ans de recul. Les problèmes tribo-mécaniques ont fait évoluer ces implants vers des systèmes plus complexes au niveau des surfaces de contact des articulations en introduisant soit des traitements de surface, soit des matériaux intermédiaires (PE polyéthylène haute densité ou polyétheréthercétone PEEK). La concurrence engagée est rude et d’autres métaux, tissus, membranes et composites existent et pour préserver leur marché, les fabricants ont déposé des marques souvent justifiées par la juxtaposition de matériaux et de traitements qui rendent l’ensemble biocompatible.