Créé le : 18/07/2013 - Mis à jour le : 08/10/2013
L’électrification des machines agricoles suivra assurément son chemin comme celui de l’automobile, qui a véritablement débuté avec l’entrée fracassante de la Prius de Toyota en 1997. Sous l’impulsion du secteur automobile, on assiste à un phénomène d’hybridation étagée suivant trois niveaux : Micro (2-10 kW électrique), Doux ou « Mild » (10-20 kW) et Complet ou « Full » (au-delà de 20 kW électrique). La troisième catégorie est vraiment à part et sera traitée dans une seconde note. Cela dit, pour des puissances inférieures à 20 kW, les alternateurs de type Lundell, qui fournissent du courant alternatif, sont hégémoniques et ne laissent pas de place aux générateurs de courant continu pour des raisons de coûts évidentes. Même à un faible niveau, la perspective de s’affranchir des moteurs thermiques et hydrauliques, lorsqu’ils ont un faible rendement, intéresse les industriels. Pour ces faibles niveaux de puissance, l’automobile est là encore en avance avec des systèmes peu onéreux comme les systèmes de marche/arrêt du moteur, la récupération de l’énergie lors du freinage, etc... L’entraînement électrique semble ainsi être voué à un bel avenir pour les machines agricoles.