Robotisation du soudage - La robustesse du procédé MAG - Version française et anglaise

Créé le : 24/08/2020 - Mis à jour le : 10/12/2021

Dans ce contexte si particulier qu’est la robotisation du soudage par procédé MAG pour la production de pièces mécano-soudées, la précision de l’installation, de l’outillage ainsi que la bonne préparation des pièces sont des éléments essentiels pour déclarer ce procédé robuste. Car c’est en effet ce facteur de robustesse, soit la capacité du procédé à produire un résultat conforme malgré une variation des données d’entrée, qui va être déterminant au succès de l’opération. Il est donc fondamental de maîtriser ces données d’entrée qui sont, dans l’étude ici déroulée, la variation de la position relative entre la torche et la pièce à souder ainsi que le jeu entre les pièces. La littérature fait état pour le procédé MIG/MAG de valeurs moyennes servant d’étalon afin de définir la précision requise pour la bonne réussite d’une soudure. Communément appelée « tolérance du procédé », elle revêt également une importance capitale dans la phase d’industrialisation puisqu’elle permet d’apprécier la répétabilité nécessaire pour les outillages et le positionneur de pièces, de définir si toutes les soudures de la pièce sont réalisables avec le robot, d’évaluer la nécessité d’intégrer des équipements connexes au soudage, enfin et non des moindres, d’estimer si la répétabilité des opérations en amont, découpe et préparation, est compatible avec le procédé de soudage. Cependant, elle est néanmoins susceptible de varier (soit être diminuée, soit être augmentée) en fonction de nombreux paramètres : épaisseurs à souder, position de soudage, choix de gaz de protection, diamètre du métal d’apport, vitesse de soudage. L’objectif de cette étude (9Q386) est donc de vérifier cette valeur et surtout de quantifier l’influence de ces paramètres.

Auteurs : Olivier CHEMINAT, Laurent JUBIN, David PLELAN