Créé le : 03/08/2009
Le Cetim a engagé plusieurs études destinées à préciser les possibilités de différentes techniques de traitement des effluents, en vue notamment de leur application dans les ateliers de traitement de surface, dont celle-ci, qui vise à abaisser la demande chimique en oxygène (DCO) des effluents en appliquant un traitement microbiologique. Pour que cette technique soit possible, la première condition est que l'effluent comporte une part importante de produits que les bactéries puissent digérer. Il faut ensuite choisir les milieux biologiques les plus actifs et les mieux adaptés au traitement, en considérant également les variations qui peuvent toucher la composition ou les propriétés physiques de l'effluent, auxquelles les micro-organismes sont très sensibles.
Nos examens ont porté sur quatre effluents issus d'ateliers de traitements de surface contenant des produits organiques, des ammoniums, des nitrites, pouvant a priori être dégradés par voie biologique.
On montre que ces quatre types d'effluents peuvent être traités par voie biologique, en utilisant la technologie du réacteur à biomasse fixée (lit bactérien immergé) sous réserve d'adopter une démarche rigoureuse, qui implique l'aide d'analystes en physicochimie et en microbiologie.
Dans de bonnes conditions, on peut ainsi aboutir à un abattement de la DCO de 30 à 40 %, mais le plus souvent, l'examen conduit aussi à s'interroger sur les possibilités de réduire la DCO à la source?