Créé le : 03/08/2009
L'utilisation de revêtements d'outil est très répandue dans les entreprises de découpage-emboutissage : elle améliore la qualité de fabrication (réduction du marquage des pièces, meilleure tenue des tolérances), réduit les coûts de non-qualité, les coûts de maintenance d'outil, les coûts de production (moins de lubrification avec une augmentation des cadences de la presse par exemple), et favorise la faisabilité de pièces difficiles.
Après une première action qui visait à définir des préconisations sur l'emploi de revêtements d'outil pour l'emboutissage de l'acier inoxydable ou le pliage de l'acier galvanisé ou inoxydable, la commission « découpage emboutissage » du Cetim a décidé de poursuivre cette action en s'intéressant au choix des revêtements d'outil pour l'emboutissage de tôles HLE.
Trois revêtements actuellement commercialisés ont été choisis : un revêtement PVD nanostructuré (Nanocote 3), un revêtement PVD monocouche Ti2CN complété par une fine couche de bisulfure de molybdène (Platin dry + Movic), un revêtement multicouche de forte épaisseur (Balinit X.Cell).
Tous retardent fortement les phénomènes de dégradation observés avec des outils non revêtus (dépôt de paillettes sur les outils, rayures des pièces et grippage des matrices) : un nombre de 10 000 coups de presse n'est pas même suffisant pour observer leurs limites.