Créé le : 03/08/2009
Les industriels sont confrontés aujourd'hui à deux types de chocs dans le secteur mécanique.
La première catégorie concerne le choc de structures par suite d'une collision accidentelle. Le produit doit résister aux chocs, rester opérationnel (cas des ordinateurs après une chute du plan de travail), répondre à des normes de sécurité (isolation électrique par exemple) ; les chutes lors de la manutention du matériel peuvent aussi provoquer des défauts apparents qui interdisent la commercialisation pour des raisons esthétiques.
La seconde catégorie correspond à un choc de structures entre elles : les structures doivent alors absorber une certaine quantité d'énergie cinétique en acceptant une déformation limitée, en respectant notamment des normes ou des réglementations de sécurité. Ce type d'application s'adresse plus particulièrement aux constructeurs de véhicules, aux équipementiers et plus généralement au domaine du transport.
Ces aspects doivent être pris en compte dès la phase de conception d'un produit. Pour réaliser des prestations de calcul sur ces deux types d'applications, il faut maîtriser parfaitement un code de calcul explicite prenant en compte les effets de dynamique rapide.
Dans cette perspective, nous avons simulé le comportement au choc de structures, sur des cas concrets, en utilisant les techniques de modélisation les plus récentes dans ce domaine : la chute d'un conteneur, la chute d'un tronc d'arbre sur une structure de protection d'engin agricole, le renversement arrière d'un véhicule agricole et l'impact sur une balise d'éclairage d'aérodrome.
Les conclusions de ces travaux sont exploitées pour mieux appréhender les demandes des entreprises dans le domaine des chocs de structures et de chutes d'objet.