Remplacement des conversions chimiques à base de Chrome VI sur des alliages d’aluminium. Le cas de l’Alodine 1200

Créé le : 03/06/2010 - Mis à jour le : 07/07/2010

Cette étude vise à trouver des substituts à l'Alodine 1200, sans Chrome VI, pour des applications anticorrosion conductrices (exemple: reprise de masse sur des structures mécanosoudées en alliage d'aluminium).

Pour cela, le Cetim a caractérisé des alliages d’aluminium 2024T3 traités par diverses formulations pouvant procurer une résistance au brouillard salin neutre comprise entre 168 et 336 heures et une résistivité du revêtement inférieure à 0,8 milliohm/cm².

Après des essais en laboratoire, il a été décidé de valider industriellement ces formulations sur plusieurs lots traités par deux applicateurs différents (sur une période de quatre à six mois de production) et avec des préparations de surface combinant dégraissage acide ou alcalin, blanchiment, décapage acide ou alcalin, microbillage...

Onze lots d’éprouvettes ont été exposés pendant 336 heures à un brouillard salin neutre.

Ce document présente l’évolution des performances de tenue à la corrosion et de résistance de contact électrique de ces lots (après 24 h, 96 h, 168 h et 336 h d’exposition au brouillard salin), avec comparaison avec des lots traités à l’Alodine 1200.