Créé le : 30/09/2010
En robinetterie industrielle, la mesure de fuite se fait généralement en utilisant de l’hélium comme gaz traceur. Ce gaz coûteux pourrait être remplacé par un autre gaz ou un mélange gazeux moins onéreux, tel qu’un mélange azote-hydrogène. L’alternative est d’autant plus intéressante que les appareils de détection hydrogène sont d’utilisation et de maintenance plus simples que les spectromètres de masse hélium.
Afin de valider l’utilisation du mélange azote-hydrogène (ainsi que les moyens de détection associés) dans le cadre des mesures d’émissions fugitives en Robinetterie, un programme d’essais a été conduit par le Cetim. Il a consisté à comparer les taux de fuite mesurés à l’aide des deux gaz traceurs (hélium puis mélange azote-hydrogène) sur un même ensemble « robinet – presse-étoupe ».
Plusieurs méthodes de mesure ont été utilisées : par reniflage, par accumulation, par flushing, et par la méthode globale sous vide.
Les résultats obtenus, à température ambiante, montrent que les taux de fuite relevés sont similaires pour les méthodes par reniflage et accumulation, avec des dispersions plus importantes dans le cas du flushing.