Créé le : 03/08/2009
Une première campagne d'essais, effectués sur des éprouvettes de petite taille, avait déjà montré que les rechargements par procédé EE et MAG, avec certaines bases fer, nickel et cobalt (jusqu'au grade 21), pouvaient se faire à des températures très inférieures à celles généralement pratiquées, sans risques de fissuration pour le dépôt ni pour le substrat.
La température minimale peut ainsi descendre à 50°C pour les dépôts à base nickel de nuance Hastelloy C et à base cobalt grade 21, et entre 50 et 200°C pour les dépôts martensitiques au Cr.
Mais qu'en est-il pour des pièces réelles, telles qu'une matrice de forge ?
Des essais sur une pièce massive, plus représentative de la réalité, confirment ces résultats : aucune fissuration n'est constatée avec ces basses températures de travail. La pratique courante des températures élevées apparaît donc conservative, au vu du risque encouru.
Néanmoins, dans le cas d'un apport à base cobalt grade 6, matériau beaucoup plus sensible, il reste plus prudent de travailler à des températures élevées, en particulier avec des pièces fortement bridées.