Pertes mécaniques dans les réducteurs à engrenages

Créé le : 03/08/2009

L'accroissement de la capacité des matériaux utilisés pour réaliser les engrenages, ainsi que l'amélioration de la maîtrise de la réalisation des dentures conduisent à un niveau de puissance massique particulièrement important. Du fait de la réduction de la taille des appareils, de nouveaux problèmes techniques apparaissent, dont certains sont liés à la capacité thermique des réducteurs sous carter.

Le Cetim a conduit des investigations expérimentales complémentaires sur les pertes par barbotage, afin de proposer une formulation théorique tenant compte du sens de rotation des mobiles, et une campagne d'essais sur une machine à galets, afin d'analyser la pertinence des différentes lois de coefficient de frottement proposées dans la littérature pour le calcul des pertes aux dentures.

Ceci se traduit :
Pour les pertes par barbotage, par :
- une étude bibliographique au sujet de l'influence du sens de rotation sur les pertes par barbotage ;
- une série d'essais réalisés sur le banc ECAM afin de mesurer l'influence du sens de rotation sur les pertes engendrées par le barbotage des pignons ;
- une analyse des résultats obtenus afin de comprendre dans quelles conditions de fonctionnement le sens de rotation a une influence sur les pertes par barbotage.

Pour les pertes à l'engrènement, par :
- une analyse de la bibliographie ;
- une campagne d'essais sur la machine à galets et une analyse critique des différentes lois de frottement de la littérature ;
- l'établissement d'un modèle pour le coefficient de frottement ;
- l'introduction du modèle dans un logiciel de simulation de l'engrènement afin de calculer les pertes instantanées aux dentures.

On a ainsi abouti à une formulation générale des pertes par barbotage pour des réducteurs industriels, et à la proposition d'une approche pour le calcul des pertes par frottement à l'engrènement.

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