Créé le : 21/01/2010
Face à l’envolée du prix de certains aciers inoxydables austénitiques contenant du nickel et à une raréfaction de ces mêmes aciers sur le marché, les fabricants de matériels en acier inoxydable pour le secteur alimentaire ont recherché des nuances de substitution.
Leur utilisation pose toutefois la question du contrôle de leur qualité, et plus particulièrement du contrôle partiel ou total de leur composition chimique.
Si les nuances austénitiques classiques (AISI 304, AISI 304L, AISI 316 et AISI 316L) sont contrôlées de manière simple, à l’aide d’un aimant puisqu’elles sont généralement amagnétiques (en l’absence d’écrouissage superficiel), ce contrôle ne fonctionne pas pour les aciers inoxydables ferritiques, austénoferritiques, martensitiques ou à durcissement structural, pressenties pour être utilisées en substitution.
Par ailleurs, l’apparition de nouvelles nuances renforce le risque de mélanges de matières.
Enfin, l’approvisionnement auprès de nouveaux fournisseurs nécessite (parfois) un suivi rigoureux.
Pour toutes ces raisons, le besoin de vérification de la composition chimique des aciers inoxydables (notamment des nouvelles nuances d’aciers inoxydables de substitution) devient critique.
Cette étude établit l’inventaire de tous les moyens de caractérisation des aciers inoxydables avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Objectifs :
· analyser la composition chimique,
· différencier plusieurs familles d’aciers inoxydables,
· analyser un élément chimique particulier (molybdène, manganèse, soufre, etc.),
· apprécier si l’acier est inoxydable,
· déterminer enfin si l’acier inoxydable est alimentaire.