Créé le : 03/08/2009
L'aluminium est pressenti comme matériau d'avenir dans le domaine du mobilier métallique. Mais plusieurs questions se posent relatives aux différentes problématiques liées à sa mise en ?uvre, et notamment en soudage. Cet ouvrage, élaboré sur la base du rapport d'Etudes produit par Pascal Dainelli, Ingénieur en charge des travaux de soudage à l'Institut de Soudure, évalue quelques procédés de soudage en utilisation manuelle et robotisée.
Les performances offertes par les procédés MIG se révèlent intéressantes, mais elles nécessitent une forte maîtrise du process, notamment dans la synchronisation entre les paramètres électriques et ceux de déplacement de la torche. De ce fait, il est préférable de réserver les procédés MIG pour le mode robotisé. Les tolérances offertes par les procédés MIG permettent d'envisager une industrialisation sûre de ce type d'application. Néanmoins, ils engendrent souvent la présence de défauts (de qualité et/ou d'aspect) lors de l'amorçage de la soudure. Des « parades » restent encore à définir !
Le procédé TIG a montré davantage d'atouts en mode manuel qui s'avèrent par ailleurs plus adapté pour des travaux de qualité. En mode robotisé, ce procédé présente deux inconvénients majeurs : il nécessite un travail spécifique de définition des trajectoires de torches, et, la position relative de l'ensemble (électrode et point d'impact du fil) s'avère très délicate pour des trajectoires complexes. Dans ce contexte, l'intérêt d'un outil logiciel de programmation hors ligne devrait améliorer les possibilités d'utilisation du procédé.
Enfin, constat général, la qualité de préparation des assemblages s'avère essentielle pour obtenir de bonnes soudures, une attention particulière devant être apportée en mode robotisé.
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