Créé le : 03/08/2009
Pour mieux appréhender la qualité des mesures de dureté, le Cetim s'est penché sur les incertitudes qui apparaissent lors d'une série d'essais Rockwell conduits sur machine manuelle ou automatique. Il a montré que les résultats pouvaient être améliorés.
Une même procédure en quatre phases a été appliquée sur deux machines Wolpert, l'une manuelle (Diatestor 2RC), l'autre automatique (R-Testor 2520) : approche pièce, application d'une précharge et prise de référence de position, application de la charge, dégagement et mesure de position. Les essais ont été conduits dans les conditions d'un atelier de traitement thermique, sur des pièces de 45, 55 et 65 HRC.
Ont été évaluées les incertitudes résultant des éléments suivants : défaut de répétabilité, justesse inhérente à la machine, précision de lecture du comparateur et de la précharge en manuel, ou résolution de l'afficheur en automatique, effet de la durée d'application de la charge et de la vitesse de remontée, vibrations, poussière, température, rugosité de la pièce, défaut des parallélisme des faces et déformation sous charge.
Des séries de cinq mesures ont été réalisées, avec ou sans emploi de « blocs » de référence et de tableaux de mesures. En considérant un intervalle de confiance de 95%, la machine automatisée présente une incertitude de ±2,2 HRC contre ±2,5 HRC pour la machine manuelle. Ces valeurs peuvent être réduites respectivement à ±1,3 et ±1,7 HRC par emploi des tableaux de mesures et des blocs étalons.