Créé le : 23/03/2017 - Mis à jour le : 03/04/2017
La propreté des pièces mécaniques dépend de nombreux paramètres tels que la nature du matériau, les traitements appliqués, le process de fabrication etc., et aussi d’étapes postérieures comme la manipulation, le conditionnement et l’assemblage. Les contaminations de surface peuvent être de trois types : biologiques, chimiques, particulaires. Une précédente étude a mis en évidence que la propreté des pièces revêtait une importance toute particulière dans l’automobile, notamment en raison du volume de pièces concernées. Aujourd’hui, ce secteur impose à ses fournisseurs ou fabricants de systèmes complets la mise en œuvre de mesures permettant d’évaluer la contamination particulaire des pièces polluées en s’appuyant sur la norme ISO 16232. Cependant, en raison d’une insuffisance dans la norme, les exigences demandées ne sont pas toujours bien comprises. Dès 2015, les industriels mécaniciens, dont ceux des professions Fixation, Revêtement et traitements de surface et Découpage-emboutissage, ont mandaté le Cetim afin que la révision de la norme ISO 16232 intègre une méthodologie fiable permettant de diminuer les écarts de mesure actuellement constatés.
Auteur : Caty Matos Da Silva, Cetim