processus contrefacon Cetim

Créé le : 08/04/2016 - Mis à jour le : 19/04/2016

La mondialisation des échanges, le développement de produits technologiquement de plus en plus complexes et coûteux, font que les industriels sont confrontés au problème grandissant de la contrefaçon.
La contrefaçon a toujours existé. Mais, depuis quelques années, du fait de l’e-commerce et des transferts de technologies, le nombre de produits contrefaisants a explosé. En 1994, 200 000 articles étaient interceptés en France par les services douaniers et ce chiffre est passé à 4,6 millions en 2012.
Ne touchant auparavant que l’industrie du luxe et la pharmacie, aujourd’hui, plus aucune entreprise n’est à l’abri.
Comment lutter efficacement contre ce fléau ?
Le Cetim a réalisé une étude pour aider les PME mécaniciennes à protéger leurs produits. Ce travail est construit sur le processus « Prévention – détection – action », enrichi de deux chapitres sur la propriété intellectuelle et les technologies d’authentification.
La prévention est bâtie sur deux stratégies complémentaires: le secret et la formalisation de la propriété intellectuelle. Selon la définition de l’INPI, il ne peut y avoir de contrefaçon que s’il existe un brevet, une marque ou un modèle déposé, un dessin, etc…
La détection explique comment mettre en place un partenariat avec les douanes et une méthode de surveillance sur le web.
La partie action explique comment se préparer, comment agir et à quels coûts s’attendre.