Créé le : 03/08/2009
L'assemblage par vissage intervient dans la construction de nombreux appareils, comme les matériels frigorifiques et les climatiseurs par exemple. Les enjeux sont tels que les fabricants de fixations ont développé, pour les matériaux tendres, de nouveaux systèmes qui suppriment des opérations préalables comme le taraudage. Ces solutions, qui varient selon les matériaux à assembler et la géométrie de l'assemblage, peuvent conduire à des économies notables.
Notre étude a pour but d'évaluer leur emploi de ces vis chez les fabricants de mobilier, de systèmes frigorifiques et de climatisation, afin d'identifier les implications de leur adoption en termes de conception, de mise au point, de rentabilité.
Trois campagnes d'essais ont été conduites dans ce cadre. La première concernait la caractérisation des vis fluoperceuses dans différents matériaux (alu, acier laminé à froid, acier électrozingué, acier galvanisé, acier inoxydable). La seconde a permis de différencier les technologies présentes sur le marché (vis fluoperceuse, vis autoformeuse, vis autoperceuse, vis ISO). La dernière campagne s'est penchée sur les aspects thermiques du fluoperçage et du fluotaraudage.
Notre étude montre que le processus d'assemblage est stable tant qu'il est maintenu dans des limites appropriées, en fonction des matériaux, des épaisseurs et des revêtements des pièces à assembler.
Les outils utilisés ont une forte importance sur le temps de pose mais aussi sur la résistance des assemblages. Les performances mécaniques des vis fluoperceuses et autoperceuses peuvent dépasser celles des vis ISO si le processus est optimisé, mais cette optimisation nécessite des moyens et des compétences.