Créé le : 03/08/2009
Dans le contexte industriel, une recherche continue de réactivité, de productivité et de qualité des outillages d'emboutissage, rend légitime voire indispensable de rechercher de nouvelles voies, et l'UGV constitue une opportunité de poids pour relever un tel défi.
Une action expérimentale a été conduite dans une entreprise d'une quarantaine de personnes réalisant 80 % de son chiffre d'affaires sur les outillages neufs. En nous basant sur les données « classiques » fournies par l'industriel et les données « UGV » que nous détenons, nous avons ainsi voulu conduire une comparaison économique entre l'usinage traditionnel et l'usinage grande vitesse, intéressant l'ensemble du secteur de la fabrication d'outillages de découpe et d'emboutissage, sur le cas d'un outillage complet.
Les temps copeaux peuvent être divisés par deux, parfois par quatre (en finition, ou pour l'aluminium), mais ce fait seul ne conduit pas nécessairement à un avantage économique. Il faut alors considérer que l'UGV est loin de limiter ses effets aux temps copeaux : il introduit naturellement une rationalisation en organisation et des gains en préparation qui sont directement liés à l'alimentation en charge de la machine. Intégré dans une gamme de fabrication, l'UGV devient le maillon fort et tire nécessairement les autres processus vers le haut, et c'est bien là que réside une grosse partie de son intérêt.