Créé le : 03/08/2009
Les entreprises réalisant des traitements de surface doivent identifier les substances et les préparations dangereuses qu'elles détiennent et utilisent, afin de répertorier celles qui peuvent être concernées par la nomenclature sur les installations classées pour l'environnement (ICPE) ou par un classement « Seveso » de l'atelier. Les bains de traitement et de revêtement contenant des cyanures, considérés comme des préparations, sont à examiner.
Selon la réglementation, la dangerosité d'une préparation contenant des substances très toxiques comme des cyanures peut être déterminée soit par calcul, soit expérimentalement par des tests d'évaluation de la toxicité aiguë.
Les essais toxicologiques par voie orale effectués précédemment sur divers bains de cuivrage et d'argentage cyanurés (cf. notre synthèse n° 742), ont conduit à un classement « toxique en cas d'ingestion » alors que la méthode de calcul les classe « très toxiques ». Il est apparu opportun de compléter cette action en testant des bains de zincage et un bain de cadmiage : les résultats sont similaires. Une autre question a été approfondie : la présence éventuelle de cyanures dans les bains de zinc-nickel, qui avait donné lieu à des mesures très divergentes.