Impact de la carbonitruration profonde et du grenaillage sur la fatigue de contact (S1548)

Créé le : 12/02/2013 - Mis à jour le : 15/11/2017

De nombreuses études ont montré que la carbonitruration « profonde » (0,7 à 0,8 mm) réalisée à une teneur en azote supérieure à 0,5 % atomique pouvait être particulièrement avantageuse pour les pièces travaillant en fatigue de contact (pitting). Devant le fort accroissement des contraintes auxquelles sont soumises les pièces mécaniques (en particulier les engrenages de transmission automobile), les industriels souhaitent améliorer encore la tenue en fatigue des pièces, notamment la résistance à la fatigue de contact des dents en conditions de fortes sollicitations. Ce document (S1548) présente les principaux résultats d’une série d’essais réalisés au Cetim concernant l’influence du type de carbonitruration ainsi que celle d’un grenaillage subséquent sur les limites d’endurance en fatigue de contact, en fonction du nombre de cycles. De façon générale, il apparaît que les divers paramètres de traitement (type de carbonitruration, grenaillage), s’ils n’ont qu’un faible effet lorsque les durées de vie sont importantes (supérieures à 107 cycles), ont une influence beaucoup plus marquée pour l’endurance limitée (autour de 106 cycles).