Créé le : 22/07/2010
Les composants de robinetterie gaz en laiton sont réputés sensibles à la fissuration traversante, due à la corrosion sous contraintes. En 2004, une nouvelle procédure de test (NF 078, SROB100-NF), plus simple et de mise en œuvre possible sur le site de fabrication, a été publiée. L’inconvénient de cette nouvelle procédure est d’être peu reproductible, et les industriels de la profession ont demandé au Cetim de déterminer les limites du test défini dans cette réglementation.
Les premières phases de l’étude ont confirmé la grande dispersion des résultats, relevant de facteurs non pris en compte par la procédure SROB100-NF et a priori difficilement maitrisables. En conséquence, il a été décidé de réaliser une campagne d’essais directement en milieu liquide ammoniaque au lieu de la phase vapeur utilisée dans le SROB100-NF.
Les résultats ont montré que le processus de fissuration était beaucoup plus lent en milieu liquide qu’en phase vapeur. Afin d’accélérer le phénomène de corrosion sous contrainte, il a été décidé de travailler avec la solution de Mattsson où la présence de cuivre joue un rôle d’accélérateur.
Reste désormais à vérifier la reproductibilité de ces essais.
On a aussi examiné l’influence de la polarisation sur la fissuration. Il apparaît que l’imposition d’un potentiel favorise également la fissuration.