Créé le : 03/08/2009
Les traitements de surface par voie humide font appel à des produits chimiques pouvant présenter des risques pour la santé comme pour l'environnement. Ces produits peuvent conduire un atelier à un éventuel classement « Seveso » quand la quantité de substances « très toxiques » détenue sur le site est de 5 tonnes, contre 50 tonnes pour la catégorie « toxique ».
Les revêtements de cadmiage électrolytique utilisent des formulations contenant notamment du cyanure de sodium, classé « très toxique par inhalation, très toxique par contact cutané et très toxique en cas d'ingestion ». Or, nos premiers essais toxicologiques sur un bain industriel pour évaluer la voie par ingestion avaient conduit à une classification T « toxique » et non T+ « très toxique » (cf. notre synthèse 796). Il est donc apparu opportun de disposer de données complémentaires sur le caractère réel de la toxicité aiguë en cas d'inhalation (phrase de risque R26) et par contact cutané (phrase de risque R27) .
À la demande de la profession des traitements de surface, le Cetim et l'UITS ont fait réaliser des tests expérimentaux sur la toxicité des bains de cadmiage par des laboratoires de toxicologie reconnus.