Créé le : 03/08/2009
Les substances et les préparations chimiques, stockées et employées dans un atelier de traitements de surface, doivent être inventoriées afin d'identifier celles qui, de par leur dangerosité et l'importance des quantités présentes, peuvent être concernées par des rubriques ICPE voire conduire cet atelier à un classement "Seveso".
Dans ce recensement sont notamment concernés les bains d'argentage cyanurés considérés comme des préparations dangereuses : il faut donc les classer dans une catégorie de danger pour la santé et l'environnement, selon les dispositions et les critères définis dans les textes règlementaires. Cette classification peut être déterminée soit par calcul, soit expérimentalement à l'aide de tests toxicologiques reconnus.
Selon la méthode du calcul, les concentrations en espèces cyanurées couramment rencontrées dans les procédés d'argentage conduisent à classer les bains actifs parmi les préparations "très toxiques". Or, les essais expérimentaux pratiqués pour évaluer la toxicité aiguë par voie orale sur divers bains industriels d'argentage ont conduit à les classer dans la catégorie des préparations "toxiques par ingestion".
À la demande de la profession des traitements de surface, le Cetim et le SATS ont fait réaliser des tests complémentaires afin de disposer d'un dossier technique complet sur la toxicité aiguë réelle de ces bains, en vue d'obtenir des instances administratives leur déclassement et ainsi d'éviter si possible un classement Seveso.