Créé le : 02/12/2009
L’essai Kesternich fait partie de la procédure d’agrémentation technique européenne des fixations utilisées pour l’enveloppe des bâtiments. Les pièces à tester sont exposées dans une enceinte fermée, pendant 8 heures, à une atmosphère corrosive constituée de gaz SO2
et de vapeur d’eau à la température de 40 °C. À l’issue de cette exposition, l’atmosphère corrosive est évacuée et les pièces terminent le cycle de 24 heures à la température et à l’atmosphère du local d’essai.
Ce test normalisé qui a donné lieu au dossier d'instruction 1O0520 et au rapport 1O0521 (phase 1), présente une grande dispersion de résultats.
Les Commissions R&D « Fixations » et « Revêtements et Traitements de Surface » ont demandé au Cetim de contribuer à réduire cette dispersion. L’ensemble des travaux est supervisé par le groupe de travail « Étalonnage des enceintes Kesternich ».
À l’issue de la phase 2, il s’est avéré que les facteurs ayant une influence significative sur la réponse du test Kesternich sont la quantité de SO2 injectée et la surface exposée.
La phase 3 avait pour objectifs de mesurer la dispersion du parc d’enceintes dans le cas de la corrosion du zinc sur 15 cycles Kesternich, et de valider le modèle de réglage de l’agressivité obtenu en phase 2. Il s’avère que les cabines de test Kesternich utilisées seraient seules en cause dans la dispersion des résultats obtenus.
Les travaux effectués en phase 4 permettront de statuer sur cette question.