Créé le : 03/08/2009
Les entreprises de sous-traitance en usinage subissent aujourd'hui de plein fouet la mutation des modes de gestion des donneurs d'ordres qui, pour faire face au contexte économique actuel, établissent de nouvelles relations entre clients et fournisseurs. En particulier :
- la sous-traitance en usinage est de plus en plus un recours en cas d'urgence pour lisser la charge, ou une sous-traitance de très haute spécialité pour des pièces prototypes ;
- les séries demandées sont de plus en plus petites, avec des fréquences plus élevées et des durées de vie plus courtes ;
- la réduction et la maîtrise des délais sont des critères de plus en plus importants ;
- la réduction du panel de fournisseurs avec établissement de plans d'assurance-qualité devient une réalité ;
- les exigences de réactivité pour les demandes de prix, d'informations en temps réel sur l'avancement des commandes, deviennent plus nombreuses ;
- les appels d'offres en ligne, les enchères inversées, l'ingénierie simultanée, le Kanban sont des pratiques de plus en plus utilisées, associées à des outils informatiques (Web, EDI, échange de plans informatisés) ;
- l'accentuation de la pression sur les prix et les risques de délocalisation continuent?
Ainsi, la stabilité a disparu : la gestion, la logistique et la finance deviennent aussi importantes que la technique ; la flexibilité et la réactivité sont déterminantes dans la performance. Les méthodes classiques de gestion, développées dans un contexte de stabilité, répondent mal à ces nouvelles contraintes.
Les progiciels que nous rencontrions jusqu'ici ne présentent pas beaucoup d'intérêt pour la bonne pratique des règles d'ordonnancement et de gestion d'atelier, mais nouveaux produits prometteurs apparaissent. Le Cetim suit de près cette évolution.