Pour déterminer l'énergie de rupture des aciers qu'ils utilisent, les industriels de la chaudronnerie et les constructeurs d'appareils à pression doivent réaliser des essais de flexion par choc suivant la norme d'essais américaine A370, en plus de ceux qu'ils réalisent suivant la norme européenne EN 10045-1. La réalisation de ce « doublon d'essai » peut intervenir en cours de production, ce qui a pour effet de bloquer cette dernière et d'augmenter ainsi les coûts et les délais de fabrication.
Existe-t-il une différence significative des résultats des deux méthodes, selon les domaines fragile, ductile ou de transition du matériau, ou peuvent-ils être considérées comme similaires ? Dans ce dernier cas, des nuances américaines pourraient être incluses sans problème majeur dans les codes de construction CODAP et CODETI.
Le Cetim, à la demande de sa commission Chaudronnerie, a défini un programme d'étude visant à comparer les résultats obtenus selon ces deux textes.