Les poulies peuvent être produites par usinage dans la masse, forgeage d'un brut puis usinage, fonderie, oxycoupage du voile puis refonte et soudage sur un moyeu, formage de deux flasques soudés ensemble puis sur un moyeu, etc.
Les procédés qui font appel au soudage aboutissent à un prix de revient nettement inférieur aux autres, avec l'avantage supplémentaire d'un gain de masse. Malheureusement, les poulies soudées ne figurent pas dans les classements des règles FEM actuelles : il n'existe donc pas de méthode de calcul indiscutable pour justifier leur durée de vie conformément aux attentes des clients.
Ces derniers sont donc tentés d'acheter soit des poulies forgées plus onéreuses, soit des poulies soudées fabriquées dans des pays à bas prix de revient, puisque la durée de vie ne pourra de toutes manières pas être justifiée.
Le Cetim s'est attaché à définir une démarche de dimensionnement en fatigue, permettant d'améliorer ces composants et de calculer leur durée de vie selon une méthode qui pourra être reconnue. Dans ce cadre, les nouveaux essais, conduits en soudage MIG sur flasques chanfreinés, donnent des résultats défavorables.