Créé le : 18/07/2012 - Mis à jour le : 30/08/2012
Suite au dossier d'instruction réalisé en 2010 sur les « biolubrifiants », il a été décidé lors de la réunion du groupe de travail du 17 juin 2010, regroupant les trois professions Travaux publics, Mines, Forage (TPMF), Manutention, Levage, Stockage (MLS) et Machinisme agricole (MAGR), de poursuivre une veille technique, normative et réglementaire sur ces produits.
Cette synthèse (S1480) traite de la caractérisation des performances des huiles biodégradables.
Il s’avère qu’il est maintenant possible de trouver des biolubrifiants pour la plupart des applications, surtout celles où il y a risque de polluer l'environnement. Pour les applications les plus sévères, il est fait appel aux esters saturés. Leurs propriétés seraient équivalentes voire même supérieures à celles des huiles minérales (propriétés lubrifiantes, d'onctuosité, viscosité / température, antioxydantes, etc.).
En France, la réglementation sur l'utilisation de ces huiles biodégradables en zones sensibles et les incitations des appels d’offres des collectivités locales vont contribuer à développer le secteur.
Le frein actuel est le coût (pouvant atteindre 3 à 5 fois celui des huiles minérales), ce qui peut être en partie compensé par : une perte moindre de produit du fait de la meilleure adhérence, un espacement des vidanges, une usure moindre des matériels.
On peut penser qu'avec l'augmentation des tonnages de biolubrifiants utilisés, les coûts seront amenés à baisser, pouvant aller jusqu'à un facteur 2.