Bilans technico-économiques

Créé le : 03/08/2009

L'UGV ne se résume plus à la grande vitesse. Il évolue vers la notion plus globale de « production performante par UGV ». Lors de journées techniques tenues au printemps 2000, cette notion nouvelle a été illustrée dans plusieurs domaines : l'outillage et les formes complexes, la mécanique industrielle, l'automobile, l'aéronautique.

Pour chaque thème, des pièces de démonstration ont été réalisées. Du voile mince sur pièce titane typiquement aéronautique, à la pièce de type « culasse automobile en aluminium », en passant par les moules et le relavage des matrices de forge nitrurées, c'est un véritable tour d'horizon des possibilités de l'UGV qui a été effectué avec des opérations et des matériaux très divers.

Voici le détail des dix pièces concernées :
- une pièce de type carcasse de moule, en XC 48,
- un moule de phare en 40CMD8 à 1 100 MPa,
- un crochet en Z38CDV5 à 1 700 MPa,
- une pièce à voiles en 7010,
- un compresseur en TA6V à 980 MPa,
- une pièce de type tournage dur en 100 C6 traité à 58 HRC,
- une pièce de type culasse automobile en FGL04,
- une pièce devant subir des opérations axiales,
- une pièce en AS7,
- un bras d'articulation en 35NCD16 à 1 350 MPa.

En définitive, le choix d'un système de production par usinage à grande vitesse est le plus souvent un compromis au niveau de l'investissement. Cependant, une fois les moyens mis en place, il est absolument nécessaire d'optimiser leur exploitation afin d'éviter les pertes de productivité et les investissements destinés à compenser leur sous-exploitation