Créé le : 03/08/2009
Malgré l'utilisation croissante de formulations exemptes de cyanures pour les revêtements par voie humide, les bains cyanurés classiques restent largement usités pour des opérations de cuivrage, laitonnage, cadmiage, argentage, dorage, etc.
L'arrêté ministériel du 26 septembre 1985, qui fixe le cadre réglementaire applicable aux activités de traitements de surface soumises à autorisation, impose en particulier pour les cyanures, une valeur limite à l'émission de 0,1 mg/l et un suivi périodique de la qualité des eaux rejetées. Pour réaliser ce suivi, les laboratoires agréés ont à leur disposition différentes normes qui ne prennent pas en compte les mêmes fractions d'espèces cyanurées pouvant se rencontrer dans les effluents.
Ainsi, en l'absence d'exigence réglementaire sur la méthode à appliquer, des eaux peuvent être jugées conformes ou non selon la procédure mise en ?uvre, ce qui peut entraîner une incertitude sur les performances des ouvrages d'épuration.
À la demande du SITS, le Cetim a recensé les normes et projets de normes Afnor, ISO et EN proposés pour l'analyse des cyanures, puis a animé, via un circuit inter-laboratoires, une campagne d'essais comportant des dosages comparatifs selon les procédures recensées, sur des effluents d'origines diverses.