Un dossier de veille technologique fait le point sur ces machines qui assistent les humains dans leurs gestes, leurs applications industrielles et leurs effets sur la santé des opérateurs.
Saviez-vous que le prototype du premier exosquelette date de 1830 ? Cette année-là, R. Seymour conçoit un pantalon mécanique d’aide à la marche actionné par la vapeur. Personnalisables et adaptables, ces mécanismes portatifs investissent aujourd’hui nombre d’ateliers où ils assistent physiquement l’opérateur dans l’exécution de sa tâche. En compensant ses efforts et/ou en augmentant ses capacités motrices, ils réduisent du même coup sa charge physique et les troubles musculo-squelettiques associés.
Pour autant, l’usage d’un exosquelette n’est pas sans effet pour la santé et la sécurité de l’utilisateur. Outre les risques classiques (électriques, thermiques, sonores, vibratoires...) inhérents à toute machine, leur emploi peut induire des postures contraignantes, être source de fatigue cognitive, de troubles proprioceptifs... Aussi, leur intégration dans les ateliers doit être mûrement réfléchie en amont. D’autant plus que, selon leur type, on ne peut les affecter à n’importe quelle tâche.
Après un rapide historique, le dossier de veille technologique sur les exosquelettes détaille les forces et faiblesses des différents types d’exosquelettes. Il explicite aussi, étape par étape, la méthode de l’INRS pour aider l’entreprise industrielle à choisir l’équipement adapté à ses besoins et aux applications auxquelles elle le destine.
Le dossier de veille technologique sur les exosquelettes est disponible en téléchargement sur notre site, rubrique Mécathèque.