Avec ses caractéristiques élevées, le banc de freinage pour remorques du Cetim est unique en France et en Europe. Il est aujourd’hui à la disposition des entreprises du machinisme agricole et d’autres secteurs comme le TP ou la manutention.
Remorques agricoles, engins miniers, de TP ou de manutention tractés, sont autant de matériels caractérisés par des masses et une inertie importantes, qui exigent des systèmes de freinage puissants. Afin de permettre aux constructeurs de réaliser les essais nécessaires lors du développement et de l’homologation de leurs équipements, le Cetim leur met à disposition son banc de freinage installé à Senlis.
Initialement, ce banc a été développé par le Cetim, pour appliquer une procédure d’essais de freinage de remorques sur banc mise au point par Axema, l’union des industriels de l’agroéquipement, qui regroupe le Secima (Syndicat des entreprises de commerce international de matériels agricoles et d’espaces verts), le Sncva et le Sygma. Depuis 2011, il est mis à la disposition de ces professions pour des essais d’homologation selon la norme NF U16-051 (25 km/h), pour des essais de développement (jusqu’à 60 km/h), ainsi que pour des études de comportement thermique, de caractérisation de garnitures ou encore de détermination de couple de came maximum.
Des caractéristiques élevées
Particulièrement adapté aux freins montés sur les remorques agricoles, ce banc est également utilisable sur les freins de tous équipements tractés de grande taille. Son principe est simple : un moteur entraîne une série de disques d’inertie suivie d’un réducteur, d’une fausse roue et, enfin, de l’essieu à tester. Ensuite, le banc effectue le freinage de manière automatisée. En revanche, ses caractéristiques sont hors norme ! Unique en Europe, il autorise en effet un couple de freinage jusqu’à 42 000 N.m, à une vitesse pouvant atteindre 60 km/h et avec une inertie équivalente à 25 tonnes par essieu avec des roues de 1,5 mètre de diamètre et de 16 tonnes avec des roues de 2 mètres de diamètre. Il peut réaliser les essais de 40 à 50 essieux par an.