Doit-on parler de crash test ou de crush test ? Quelle est la différence ? Le dossier de veille « Resistance aux chocs des batteries », qui examine l'aspect réglementaire et les conditions des tests normatifs des batteries de véhicules électriques, apporte une réponse détaillée.
Avant d’être utilisée dans un véhicule électrique, une batterie doit subir un ensemble de tests, standardisés sous forme de normes aux niveaux national et international, qui lui assurent fiabilité et sécurité. Les essais abusifs font partie de ces tests de sécurité, et le crush test (ou test d'écrasement) est l’un d’eux. Réalisé au niveau de la cellule, du module ou de la batterie, il a pour objectif de déterminer l’intégrité structurelle et les caractéristiques de sécurité des batteries des véhicules électriques dans des conditions extrêmes. En effet, un élément endommagé par une pression trop importante conduirait à un emballement thermique, source potentielle d’incendie. En outre, au même titre que les voitures conventionnelles, les véhicules électriques doivent répondre à certaines normes de sécurité. Ils subissent pour cela des tests de collision, les crash tests, qui permettent de vérifier les performances de sécurité de l’échantillon sous la charge d’inertie provoquée par la collision du véhicule. Dans le cas d’un véhicule électrique, des crash tests spécifiques sont également réalisés sur les cellules, le module et le pack de la batterie.
Abondamment enrichi de photos, schémas et tableaux récapitulatifs, le document passe au crible les différents essais d'écrasement effectués au niveau de la cellule, du module ou du bloc-batterie, et essais de collision au niveau du véhicule.
Le dossier de veille « Resistance aux chocs des batteries » est disponible en téléchargement sur notre site, rubrique Mécathèque.