Un ouvrage propose une méthode en quatre axes élaborée avec des spécialistes du domaine pour valider la robustesse d’un processus de soudage automatisé.

La qualité d’un soudage manuel repose à 70 % sur la dextérité du soudeur qui, par ailleurs, sait s’adapter et transposer les variables essentielles d’un mode opératoire sur une vraie pièce. Une machine de soudage complètement ou partiellement automatique, dans des configurations standard, en est incapable. Aussi la méthode de validation d’un procédé utilisé en soudage manuel n’est pas directement transposable au soudage robotisé. Le guide « Recommandations pour valider la robustesse d'un mode opératoire de soudage robotisé » (9Q472), paru dans la collection Performances, propose une marche à suivre pour les critères des modes opératoires robotisés, automatisés, mécanisés ou cobotisés qu’il faut sécuriser pour valider le résultat obtenu. 

En l’absence d’un référentiel sur lequel se reposer, plusieurs industriels aux fortes exigences de qualité ont été amenés à trouver des solutions et à établir des méthodes de travail pour maîtriser leurs processus de soudage robotisé. Ce travail collégial sert de base à une proposition de méthode de qualification qui repose sur 4 axes : vérification de l’installation, qualification du mode opératoire de soudage (MOS), soudage d’éprouvettes représentatives de la production pour évaluer la robustesse du procédé, vérification de la dextérité des opérateurs et de leur capacité à transposer les variables essentielles d’un mode opératoire dans un programme de robot.

Gestion des cas particuliers (palpeur mécanique, profilomètre laser…), synoptique et check-list de la démarche complète, extension aux cobots, documents de références…, le document aborde tous les aspects de la méthode de qualification des modes opératoires de soudage robotisé.

Le guide « Recommandations pour valider la robustesse d'un mode opératoire de soudage robotisé » est disponible en téléchargement sur notre site, rubrique Mécathèque.