Plus efficaces, plus propres et idéalement plus rentables, les processus et méthodes de revêtements et traitements de surface traditionnels s’adaptent. C’est notamment le cas dans les ateliers de peinture automobile où les constructeurs adoptent différentes stratégies qu’examine le dossier de veille « Traitements de surface et revêtements plus respectueux de l'environnement ».
Skoda joue la carte de la sobriété de matière avec un nouvel apprêt à base d’eau qui s’applique en couche plus fine et permet d’économiser 750 tonnes de matière par an sans compromis sur la qualité. En combinant récupération de chaleur et pompes à chaleur, la cabine de peinture compacte entièrement automatisée zéro CO2 de Toyota réduit considérablement la consommation d’énergie et élimine totalement le recours au gaz naturel. Chez BMW, il s’agit de réduire les déchets avec le procédé de peinture développé par Dürr, dont les micro-buses fixées à un bras robotisé appliquent la peinture avec une telle précision qu’il n’est plus besoin de masquer la carrosserie. Ce sont ainsi 1,5 million de mètres carrés de film, 2,2 millions de mètres de ruban de masquage et jusqu’à 33 kg de CO2 par carrosserie émis en moins chaque année.
Les fabricants de revêtements, eux, développent des «green coatings» : issus de la biomasse à base de matières premières renouvelables (BASF) ou de lignocellulose transformée (AkzoNobel) ; e-coats (couche électrolytique durable) durcissant à faible température (PPG) ou à base de matières premières renouvelables issues de déchets organiques (BASF) ; poudres composées de 25% de plastique recyclé (Sherwin-Williams) ou à faible cuisson (PPG)…
Technologies de décarbonisation spécifiques au traitement de surface et «coil coating» sont aussi au sommaire du dossier de veille «Traitements de surface et revêtements plus respectueux de l'environnement», disponible sur notre site, rubrique Mécathèque.